Dans le cadre de la licence et le Festival Panoramic, nous avons eu pour consigne de recréer une séquence d’un film irlandais.

Nous avons choisi une séquence de Sing Street, un film réalisé par John Carney en 2016.

Sing street, et particulièrement la séquence choisie, nous fait retomber dans les années 80, en adolescence, période d’une vie où tout devient compliqué. La famille, les relations amoureuses et l’envie de liberté et d’indépendance sont au centre de cette phase. Ces jeunes insouciants ont besoin d’une motivation et surtout d’un échappatoire : la musique et l’amitié.

Pourquoi nous, jeunes adultes du 21e siècle, voudrions parler des années 80 en comédie musicale ?

C’est parce que certaines choses sont éternelles. Ce qui nous parle dans Sing Street, c’est cette ambition insouciante, cette envie de quitter sa ville natale pour partir vers un horizon inconnu. Rêver d’un avenir plus grand et plus stimulant que celui de nos parents, comme nos parents le rêvaient déjà à leur époque. Quant à la musique, c’est un art indémodable. Peu importe l’époque, elle nous transporte et nous mène dans un univers particulier. Elle permet à certains, comme Conor, de s’échapper d’une réalité trop brutale. Elle sert aussi à faire passer des messages, à dire à une fille qu’on l’aime, ou à une société qu’on veut s’en échapper.

Notre objectif est de toucher un large public : adolescents, jeunes adultes, mais aussi adultes désireux de revivre, l’espace d’un instant, leur propre adolescence, mais également de montrer que même 40 ans plus tard, la jeunesse se bat toujours pour les mêmes causes : vivre libre en aimant et en étant aimé.

Nous avons su rester fidèle à l’oeuvre originale, en gardant les intentions et idées principales, tout en l’adaptant à notre vision et nos contraintes.

Le Remake VS l’original